MONTHERLANT (Henry, de)

Le Maître de Santiago

Paris, Gallimard, 1947

In-16 double-couronne (20 x 15 cm), cartonnage éditeur d'après la maquette de Paul Bonet, 159 pp., 4 ff. n. ch.

Édition originale de cette pièce en trois actes soulevant, avant l'heure, le problème colonial français.

L'ouvrage contient en outre une Préface de l'auteur (extraite de Croire aux âmes" (p. 7 à 10) une Postface et des Notes (p. 129 à 160).

Un des 2 080 exemplaires imprimés sur vélin alma Marais (après 15 ex. sur vieux Japon teinté et 35 ex. num. imprimés sur Hollande van Gelder).

Très bel envoi autographe signé de l'auteur : "A Mme Marguerite / Lauze, / ce livre qu'elle a connu / dans sa fraîcheur pre- / mière, et qu'elle a toujours / accompagné de son amitié et de son intelligence. / affectueux souvenir / Henry de Montherlant / 18 avril 1947".

Très belle provenance.

Le Maître de Santiago a été représenté pour la première fois à Paris, sur le Théâtre Hébertot, le 26 janvier 1948, mis en scène par Paul Oettly, dans le décor et les costumes de Mariano Andreu. La pièce rencontra un immense succès.

« Le Maître de Santiago porte hautement le témoignage de ce que Montherlant est l’un des plus grands écrivains français de ce temps. Il y a dans ces trois actes une force qui les soutient sans défaillance à une singulière hauteur. » (Thierry Maulnier, Hommes et Mondes, 1947).

Marguerite, Étiennette, Augustine Lauze (1892-1973) fut une des amies les plus fidèles de Montherlant et ce durant des dizaines d’années. Elle fut avec son fils Jean-Claude Barat, désignée par Montherlant comme uniques héritiers par un billet signé le jour de son suicide le 21 septembre 1972.

Il existe déjà un testament de Montherlant daté du 18 juillet 1951 confirmé le 17 juin 1959 dans lequel il est écrit :

"Je soussigné, Henry-Marie-Joseph-Frédéric Millon de Montherlant, 25 Quai Voltaire à Paris, exhérède tous mes parents au degré successible. J’institue comme légataire universelle Madame Marguerite, Étiennette, Augustine Lauze, 64 rue de Verneuil, Paris, ou à son défaut, son fils M. Jean-Claude Barat, 36 rue du Bac, Paris. Je révoque expressément tout écrit de moi qui pourrait être interprété comme une disposition testamentaire, à l’exception des présentes et des traités pour des œuvres posthumes que j’ai signés avec M.M Gallimard. Fait à Paris le 18 juillet 1951."

300 €