GAUTIER (Théophile)

Émaux et camées

Paris, Eugène Didier, 1852

In-16 (14,8 x 9,2 cm), maroquin bleu nuit, doubles filets dorés et listel de maroquin Lavallière mosaïqué en encadrement sur les plats et les caissons, dos à nerfs orné de fleurons dorés, auteur et titre dorés, date en pied, tête dorée, doublure de maroquin Lavallière avec filets dorés et listel de maroquin bleu nuit mosaïqué en encadrement, guirlande de fleurettes dorées en encadrement, gardes de soie bleu, tête dorée, couverture (reliure signée Pierre-Lucien Martin, dorure R. Paris), 2 ff. n. ch. (faux-titre, titre), 106 pp., 1 f. (table)

Édition originale.

Un des quelques exemplaires sur Hollande [en fait imprimé sur BFK de Rives], seul grand papier, au tirage très restreint mais dont le décompte précis demeure inconnu.

Exemplaire à grandes marges, mesurant 14,8 x 9,2 cm, non rogné.

Enrichi d'une copie manuscrite à l'encre du sonnet "Mon œil, sur le cadran toujours fixé, calcule", monté sur onglet et relié en tête.

Parfaitement établi en reliure triplée réalisée par P.-L. Martin.

Très rare et très recherché en grand papier.

Provenance : Charles Hayoit (1901-1984 ; ex-libris, vente V en 2005, lot n° 66)

Chef-d’œuvre de Théophile Gautier - « poëte impeccable » et « parfait magicien ès langue française » selon Baudelaire qui en fit le dédicataire des Fleurs du mal - Émaux et camées a connu six éditions successives de 1852 à 1872. Toutefois, seule « l’édition originale est fort rare, surtout en grand papier » (Carteret).

La toute première édition comprend dix-huit poèmes.

Carteret, I, 329