TABOUROT (Estienne)

Les Bigarrures et Touches du Seigneur des Accords, avec les Apophtegmes du Sieur Gaulard et les Escraignes Dijonnoises

Dernière édition. De nouveau augmentée de plusieurs épitaphes, dialogues, & ingénieuses équivoques

Paris, chez Arnould Cotinet, 1662

14,4 x 8 cm, plein veau quadrillé vieux rouge, dentelle sur les plats, dos à nerfs fins, titres et fleurons dorés, filets dorés, dentelle intérieure, coupes guillochées, toutes tranches dorées (reliure signée de R. P. (relié par) Thouvenin), 12 ff. n. ch., 514 pp., 262 pp., 1 f. n. ch., étui moderne

Dernière édition du XVIIème siècle, la meilleure et la plus recherchée de ce recueil célèbre, dont chaque pièce présente un titre particulier.

Illustré de figures et portraits gravés sur bois dans le texte.

Très bel exemplaire, en dépit d'un dos passé, établi en plein veau quadrillé par Joseph Thouvenin (1791-1834), dit l'aîné.

Élève de Bozerian jeune, Joseph Thouvenin signa ses reliures R(elié) P(ar) Thouvenin jusqu'en 1820.

Étienne Tabourot fit paraître les Bigarrures à Paris en 1572 chez Jean Richer.

En 1585 parut le quatrième livre des Bigarrures, qui est en réalité le second et dernier livre. L'ouvrage comme son nom l'indique, traite de toute sorte de sujets : invention et utilité des lettres, rébus de Picardie, calembours, anagrammes, versification, etc.

La seconde partie contient quelques traits utiles pour l'instruction des enfants, un chapitre sur le changement de surnom, un autre sur des particularités des vers français ; l'ouvrage se termine par un chapitre sur les faux sorciers et leurs impostures.

Les Escraignes dijonnaises sont au sens propre des huttes de terre battue, que construisait le peuple des bourgs ou des faubourgs pour passer moins froidement les veillées d'hiver. Tabourot ne redoute pas la grivoiserie et rapporte dans les termes les plus crus les récits populaires de son époque. Les Escraignes sont un précieux témoignage sur l'esprit bourguignon à la fin du XVIe siècle.

Brunet V, 629

1 500 €